Toutefois, les économistes de la banque verte se veulent prudents. Ils identifient des facteurs conjoncturels susceptibles de gripper la reprise du marché. « La croissance va demeurer assez faible à 1,2% et le taux de chômage à peu près stable à un niveau élevé ». Par ailleurs, ces derniers anticipent une légère remontée du taux de l’OAT à 10 ans, sur laquelle sont indexés les taux des crédits immobiliers. « Il est difficile de prévoir l’amplitude et le timing de la remontée des taux ». Cependant, même si elle devrait être limitée en 2016, elle devrait se poursuivre les années suivantes. Toute hausse des emprunts d’État Français, fera automatiquement grimper le taux des crédits immobiliers. D’après eux toujours, le marché « restera relativement correct, mais en légère correction, en 2016 et probablement en 2017-2018». Résultat, les prix de l’immobilier ancien, qui ont dans l’ensemble très faiblement baissé en 2015, devraient reculer de 1,5% en moyenne cette année. « La baisse cumulée des prix atteindrait 8% entre 2011 et 2016 ». Modéré, certes, mais cela cache d’importantes disparités géographiques, puisque les prix ont déjà chuté de 20% à 40% dans les zones rurales.